L’ARS Ile de France complète et actualise les dispositifs régionaux de soutien psychologique mis en place lors du premier confinement.
Vous trouverez ci-dessous un tableau reprenant l’ensemble des coordonnées de ces dispositifs.
Dans le cadre du nouveau confinement relatif à la crise sanitaire, une Foire aux questions COVID-19 est mise en ligne et actualisée régulièrement par le Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées (CNCPH). Vous trouverez ci-dessous les liens pour accéder à la FAQ en date du 6 novembre et les fiches en facile à lire et à comprendre (FALC).
Vous pouvez les consulter en cliquant sur les liens suivants :
ou en vous rendant aux adresses Internet suivantes :
Un vent doux et agréable comme une brise légère a soufflé sur les petites vacances du groupe Zéphyr. C’est tout lui ça, doux et léger, mais avec les masques et des pisto lasers !
« les goûts et les couleurs ne se discutent pas. » Ha bon ? Vraiment ? Mais on peut en parler, les échanger, faire connaitre des saveurs qu’on aime, des nouvelles, des bizarres, qui viennent de tous les horizons.
Cette année, le virus COVID-19 nous a rappelé l’importance de ces 2 sens que sont l’odorat et le goût (un des symptôme de ce virus est malheureusement la perte du goût et de l’odorat). Le groupe Lombarde ne s’est donc pas privé de mettre à l’honneur ces 2 précieux sens qui ne vont pas l’un sans l’autre (de là à dire qu’ils font la paire, il n’y a qu’un pas) pendant La Semaine du Goût 2020, et participent tous les 2 à la joie d’une alimentation variée. Sans eux, le monde aurait moins de saveur, alors prenons en soin.
Pour en savoir plus sur La Semaine du Goût vous pouvez cliquer ICI.
C’est bien connu « Plus c’est petit plus c’est mignon « , ou « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » ou encore « Quand le grand aide le petit, tous les deux sont sauvés ». Alors voici un retour en images sur les petites vacances du groupe Lombarde du DITEP Commin … petites par la tailles mais grandes par le coeur !
Parce qu’il pratiquait le judo, l’idée d’évaluer par ceintures est venue à l’instituteur Fernand Oury dans les années 1970. Il avait observé la capacité des judokas à coopérer malgré les écarts de niveaux dans le groupe. A l’origine de la « pédagogie institutionnelle », Fernand Oury a transféré ce qui fonctionnait dans cette pratique sportive aux préoccupations pédagogiques.
RENDRE L’ÉLEVE ACTEUR DE SON APPRENTISSAGE
Le but de l’enseignant qui propose une ceinture pour évaluer une compétence n’est pas d’évaluer, mais plutôt d’offrir un outil à l ’élève afin qu’il mesure lui-même ses progrès et ce qu’il reste à faire pour maîtriser davantage la compétence travaillée.
de mesure de la progression des élèves dans l’acquisition d’une compétence,
de communication avec les élèves pour les faire entrer dans une démarche d’acquisition d’une compétence,
d’appropriation des critères de réussite, de façon progressive et graduée,
de réflexion d’enseignants sur les critères et la progressivité de l’acquisition d’une compétence ».
de suivi de la progression de chaque élève.
Un outil sommatif qui ne serait utilisé qu’une fois par l’enseignant.
Une méthode infaillible pour acquérir tous les éléments constitutifs de l’exercice d’une compétence. L’enseignant doit donner, par sa pratique quotidienne, les moyens à l’élève d’accéder à la ceinture supérieure.
Un « tableau » exhaustif de l’ensemble des savoirs à acquérir.
Voici le planning de la semaine à ne pas manquer l’atelier Radio « Bruits de couloir ». Bienvenue à tous et à toutes pour une réunion hebdo.
Bonne semaine !
L’équipe de la Trame
Paulo Freire est un pédagogue Brésilien. Il est surtout connu pour ses efforts d’alphabétisation visant les personnes adultes de milieux pauvres. Une alphabétisation militante, conçue comme un moyen de lutter contre l’oppression.
Malgré sa formation en droit, il lit des ouvrages sur la pédagogie, la philosophie et la sociologie de l’éducation. Dès son entrée au barreau, il se met à travailler comme agent d’aide sociale et, plus tard, comme directeur du département d’éducation, de culture et de travail social de l’État du Pernambouc. Ce poste l’amène à être en contact avec les plus pauvres des centres urbains. Il développe de nouveaux moyens d’échange avec les défavorisés, ce qui lui permet de jeter les bases de sa dialectique pédagogique de l’éducation des adultes.
Pendant les années 1960, il élabore un programme d’alphabétisation des adultes pour des milliers de paysans du nord-est du pays.
Selon Freire, l’apprentissage de la lecture et de l’écriture ne doivent plus fonctionner comme outils culturels de domination. Ainsi, il insiste pour éliminer la structure hiérarchique de l’éducation, laquelle favorise la domination du professeur sur ses élèves. Dans une perspective démocratique, il prône que l’éducation se réalise avec la personne. Pour obtenir un tel fonctionnement, il faut qu’apprenants et enseignants s’engagent, collaborent, participent, prennent des décisions ensembles, mais les grands propriétaires fonciers et les militaires ne voient pas sa démarche d’un bon œil et en avril 1964, Paulo Freire est emprisonné pour activités «subversives» pendant 70 jours.
Cet événement déclencheur l’incite à entreprendre la rédaction de l’ouvrage l’Éducation comme pratique de la liberté. Peu après, le pouvoir l’expulse au Chili, où il travaille pendant cinq ans à un programme d’alphabétisation.
De 1970 à 1980, Freire s’exile à Genève. C’est là qu’il écrit son ouvrage le plus célèbre : Pédagogie des opprimés.
Personne ne sait tout, ni personne n’ignore tout, personne n’éduque personne, personne n’éduque seul, les hommes s’éduquent entre eux par la médiation du monde.
Paolo Freire
En 1980, à l’invitation de son pays, il rentre d’exil et en 1989, il devient secrétaire de l’éducation à la mairie de São Paulo. Il dirige la réforme scolaire dans la plus grande ville du pays et tente de transformer en profondeur le système scolaire de la municipalité. Dans ce contexte, il s’engage pour améliorer les écoles et leurs infrastructures scolaires et pédagogiques et à renouveler les programmes d’études.
Dans une pratique éducative conservatrice, on cherche, en enseignant les contenus, à occulter la raison d’être d’une infinité de problèmes sociaux ; dans une pratique éducative progressiste, on tente, en enseignant les contenus, de mettre au jour la raison
Paolo Freire, Pédagogie dans la ville, 1995
d’être de ces problèmes. Tandis que la première tente d’accorder, d’adapter l’éduqué au monde donné, la seconde cherche à déstabiliser l’éduqué en le mettant au défi, pour lui faire prendre conscience que le monde est un monde qui se donne et, par conséquent, peut être changé, transformé, réinventé.
Les théories d’Hannah Arendt décrivent la nature et le fonctionnement de la culture moderne.
En 1951, elle publie son ouvrage fondamental les Origines du totalitarisme et entame une série de conférences dans de prestigieuses universités américaines (Princeton, Berkeley, Columbia …).
Cette brillante carrière universitaire est encore rare, pour une femme, à cette époque. Elle est d’ailleurs une des premières femmes à avoir une telle influence sur la pensée moderne issue des ravages de la seconde guerre mondiale.
La philosophie d’Hannah étudie un ensemble de problématiques variées, dont celles de la révolution, du totalitarisme, de la culture, de la modernité et de la liberté.
Sa pensée est avant tout la mise en avant d’une conception nouvelle de la politique. L’espace public y est appréhendé comme un lieu fait de fragilité. Pour remédier à cette fragilité Hanna Arendt propose de recourir à L’action et la parole pour entrer en relation avec l’autre, les autres. Pour elle l’exploration de l’espace public n’est pas envisageable dans l’isolement. Etre isolé, c’est être privé de la faculté d’agir. L’homme dans cette mesure se définit par ses actes dans la sphère publique et de là, découle un espace de liberté toujours à redéfinir.
L’action et la parole sont pour l’humain le moyen d’agir dans la sphère publique, d’affirmer sa singularité, d’entrer en relation et d’actualiser sa liberté.
Il est important de se déployer dans sa pluralité en fonction de la sphère sociale que nous occupons.
Nous entrevoyons là, dans cette rapide et sommaire présentation, en quoi la pensée d’Hanna Arendt peut faire écho à une institution soucieuse d’accompagner des jeunes pour les aider à s’autonomiser et trouver une place dans notre monde.
Le mal peut-être banal ou extrême. Seul le bien est radical.
Hannah Arendt
Enfin, vous pouvez découvrir plus en détails la pensée critique et la verve historique de Hannah Arendt dans ce texte disponible en ligne « Les œufs se rebiffent » en cliquant simplement ICI.
Le saviez vous ? Hannah est un prénom palindrome, c’est-à-dire un mot ou un groupe de mots qui peut se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche en gardant le même sens.
Donald Winnicott , Tony Lainé, Fernand Deligny, Madeleine Brès, Hanna Arendt, René Zazzo, Paolo Freire, Angela Davis Junior …
Autant de figures importantes et incontournables de l’avancée de la pensée moderne, occupées à accompagner l’homme dans son développement.
Au fil des années La MLM La Mayotte s’est transformée, développée, agrandie, ouverte. Ce sont à présent un grand nombre d’institutions et d’espaces auxquels des noms ont été donnés. Sorte d’hommage, mais pas seulement.
Nommer une salle, une structure, un espace voué à accompagner des jeunes et leur famille n’est jamais un acte anodin. C’est aussi une manière de signifier en quoi les valeurs défendues par une institution se raccrochent et s’appuient sur un héritage bien défini.
Une source, une référence. Un socle commun sur lequel se déployer et avancer.
Nous allons, au fil des mois à venir, tenter de présenter ces différentes personnalités emblématiques.
Les Mayottes 